Les Rose, ce nom de famille cristallise à lui seul une partie majeure de l’histoire politique du Québec des années 50 jusqu’à la fin des années 80. Sur trois générations, avec plus de 500 heures de matériel dont beaucoup était, jusqu’à ce jour inédit, Félix Rose tente de comprendre comment son père est devenu un personnage incontournable des événements d’octobre 70.
Les Rose, ce nom de famille cristallise à lui seul une partie majeure de l’histoire politique du Québec des années 50 jusqu’à la fin des années 80. Sur trois générations, avec plus de 500 heures de matériel dont beaucoup était, jusqu’à ce jour inédit, Félix Rose tente de comprendre comment son père est devenu un personnage incontournable des événements d’octobre 70.
Les liens familiaux sont omniprésents dans la construction du film et par cet accès privilégié nous sommes invités à des moments de rare intimité qui nous donne à voir des gens tout simples qui ne réclament qu’un peu de justice. La grand-mère de Félix, Rose Rose, est à ce niveau une source d’inspiration pour tout ceux et celles qui militent pour un monde meilleur. Les bandes audios enregistrées en détention par Paul Rose à l’attention de sa mère sont au cœur de la construction d’un récit aussi intime que politique. Leur agencement aux images va également bien au-delà de l’illustration pour en laisser émaner toute la poésie du personnage.
Véritable artiste de l’image, Michel Giroux tourne, manipule et monte depuis les années 80 avec la dextérité et la rigueur d’un chorégraphe. Il crée par son travail l’attente de la prochaine coupe comme un moment d’anticipation que l’on retrouve partout où il a laissé sa marque. Son travail sur Les Rose a d’ailleurs été récompensé du prix Gémeaux Meilleur montage affaires publiques, documentaire en 2021. Le film a également remporté le prix du public au Gala Cinéma Québec en 2021.